LA GESTION ORGANIQUE D’UNE ASSOCIATION
Clymats d’Entreprises – 9, rue Tronchet –
69006 Lyon
SOMMAIRE
1.
INTRODUCTION
1.1.
LES FONDEMENTS DE LA LOI 1901
La Loi de 1901 définit l’association comme "la convention par laquelle deux ou
plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs
connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des
bénéfices".
La formation
d’une association est, donc, dominée par un principe de liberté. Chacun peut, librement, avec un tiers
consentant, constituer une association. En
outre, une grande liberté est laissée à l’association pour rédiger ses statuts.
Les caractéristiques principales
sont :
Le texte de référence, ce sont
les statuts ;
La loi de 1901 en donne trois :
Les associations non déclarées
Rien n’oblige les
dirigeants d’une association à procéder aux formalités de déclaration
à la préfecture. Des associations non déclarées peuvent exister. Cependant,
l’association n’a pas de capacité juridique et agit sous la responsabilité personnelle de chacun de ses
membres.
Les associations déclarées
C’est la structure la plus courante. Plus de un million six cent mille
associations ont été déclarées
en France depuis
1901. Le simple
fait de déclarer une association crée une personnalité morale
et permet d’acquérir une capacité juridique. Elle peut alors
:
-
Exercer une action en
justice,
tant en demande qu’en défense,
-
Recevoir des cotisations, des dons, des subventions,
-
Acheter, posséder,
administrer des biens, dès lors que ces biens servent directement l’objet
social de l’association,
-
S’engager
par contrat : convention, affiliation, contrat de travail pour le
personnel, ouverture d’un compte en banque, emprunt, contrat d’assurance...
les associations reconnues
d’utilité publique
L’agrément de reconnaissance d’utilité publique s’obtient après une procédure assez longue et ne concerne que quelques "grandes associations" qui doivent
faire preuve de leur capacité à remplir une mission d’intérêt général. On en dénombre un peu plus de
deux mille en France actuellement. Il faut qu’elles
appliquent des statuts
types et les conditions à remplir sont très strictes.
Leur principal avantage,
outre la notoriété, sont de pouvoir recevoir des legs.
2.
LES ACTEURS DE L’ASSOCIATION
Les adhérents, Les bénévoles, Les salariés.
2.1.
LES ADHERENTS
Un
adhérent adhère à la vocation de
l’association ainsi il paye sa cotisation
chaque année. Il a un devoir
moral auprès de l’association, il se doit de participer
à la
vie associative. Il a le droit s’il le souhaite
de devenir administrateur.
2.2.
LE BENEVOLE
Le
bénévole est une personne qui adhère à
la vocation de l’association ainsi il s’engage
librement pour mener à bien une
action non salariale en direction d’autrui. Le bénévole réalise ses actions
en dehors de son temps professionnel et
familial. Le bénévole agit sans
obligation et à titre gracieux.
Le bénévole
n’est pas soumis aux sanctions car
il n’a pas de hiérarchie officielle, il ne perçoit pas de salaire, ne bénéficie pas de couverture, il n’a pas d’horaire et ne bénéficie pas
d’un plan de carrière.
Le bénévole a tout de même des
obligations à respecter.
Le
bénévole se doit de respecter les
statuts de l’association ainsi que son
règlement intérieur. Il doit payer
sa cotisation chaque année. Le bénévole doit respecter les normes de sécurité dans son activité.
2.3.
LE SALARIE
Il exerce son activité
dans les conditions générales de l’article L.311-2 du code de la Sécurité Sociale. Le salarié est soumis à un lien de subordination, il
ne supporte aucune forme de risque économique,
il bénéficie d’une convention sociale et
perçoit un salaire en lien avec les
conventions collectives.
Le salarié
perçoit un salaire pour
son travail rendu,
il peut être sanctionné car il a
une hiérarchie officielle, il bénéficie
d’une couverture sociale
et son employeur est son conseil d’administration.
Le salarié
se doit d’accepter son lien de subordination avec
sa hiérarchie, il a des
horaires et il se doit de les respecter. Il doit exécuter consciensement son travail.
Il a l’obligation de loyauté et de respect envers son employeur.
3.
REDACTION ET CONFORMITE
DES STATUTS
3.1.
CONTENU DES STATUTS
La première fonction
des statuts est d’affirmer
la raison d’être
de l’association. La deuxième, c’est de réguler le fonctionnement de
l’association : en cas de désaccords, voire de conflits, c’est
le texte de référence qui doit permettre de dépasser ces
difficultés. Chaque association a un objet, un but qui leur sont propres. Et
seuls des statuts propres à cette association peuvent fournir des règles
adéquates de fonctionnement
En principe,
le contenu des statuts
est totalement libre,
la loi 1901 n’impose que les
articles suivants : titre, buts et siège social. Mais
sur le fond ils doivent
:
Ø rappeler l’objet de l’association,
Ø préciser les moyens d’action de l’association,
Ø indiquer les différentes catégories de ses membres,
Ø faire état du versement des cotisations,
Ø respecter la liberté d’adhésion et de retrait,
Ø prévoir l’élection des administrateurs par
l’assemblée des membres composant le groupement.
Les statuts-types n’étant qu’un guide de rédaction, il est recommandé de ne pas se
contenter de les reproduire, mais de les rédiger
en fonction des besoins de l’association.
Les statuts peuvent être courts ou longs :
Ø trop brefs, ils risquent
de laisser la porte ouverte
à des contestations,
Ø trop précis,
ils obligent à procéder à des modifications
statutaires trop fréquentes.
Aussi, il est conseillé
de n’y faire figurer que les grands traits
de l’association, et de renvoyer pour le reste,
à un règlement intérieur plus
aisément modifiable.
Cf statuts commentés en
annexe
3.2.
LA MODIFICATION DES STATUTS
Les
statuts fixent librement les conditions dans lesquelles peuvent être prises les
décisions modificatives. A défaut, cette décision
est de la compétence de l’assemblée générale.
Les associations sont tenues de faire connaître les modifications apportées à leurs statuts.
La
déclaration modificative incombe à ceux
qui sont chargés de l’administration ou de la direction de l’association, et doit être opérée auprès de la Préfecture.
Doivent être
déclarés :
Ø les modifications
apportées aux statuts,
Ø les nouveaux établissements fondés,
Ø les changements d’adresse du siège social.
La déclaration est établie par écrit, sur papier libre,
et signée par le Président
et le Secrétaire.
Doivent être annexés à la
déclaration :
Ø deux
exemplaires des nouveaux statuts,
Ø un extrait du procès-verbal.
Les
associations ont trois mois pour faire
connaître les modifications apportées à leurs statuts. Elles ne sont pas tenues de les insérer au Journal
Officiel.
L’autorité administrative doit délivrer un récépissé de cette déclaration
dès lors qu’elle est accompagnée des pièces requises.
Les
modifications apportées aux statuts doivent être consignées sur un registre
spécial coté et paraphé, qui doit être tenu au siège du groupement, aussi
longtemps que l’association existe.
Sont
sanctionnés d’une amende de 1.500,00 €
au plus, les personnes chargées de l’administration ou de la direction de
l’association, pour :
Ø l’absence
de déclaration modificative,
Ø toute déclaration modificative irrégulière ou incomplète,
Ø le défaut de consignation des modifications sur le registre spécial,
Ø toute consignation irrégulière ou incomplète sur le registre
spécial,
Ø la non-présentation de ce registre
spécial aux autorités administratives ou judiciaires en ayant fait la demande.
L’administration peut sanctionner l’absence de
déclaration, ou une déclaration incomplète, par la suppression d’une subvention.
4.
LE REGLEMENT INTERIEUR
4.1.
CONTENU DU REGLEMENT INTERIEUR
Les
statuts peuvent être complétés par un ou
plusieurs règlements intérieurs portant sur les modalités de fonctionnement interne
de l’association, comme
par exemple :
Ø les différentes catégories de membres et leurs conditions
d’adhésion,
Ø le fonctionnement des assemblées générales et des organes
de direction,
Ø les conditions
d’exercice de l’activité de l’association,
Ø la procédure disciplinaire et les sanctions possibles.
Le règlement intérieur a pour objet de compléter et
préciser les statuts. Il ne doit, donc, ni les modifier, ni les contredire.
Un règlement intérieur ne fait l’objet ni de déclaration, ni de
publication.
En l’absence
de dispositions statutaires, c’est
l’organe qui a élaboré le règlement intérieur qui est compétent pour le
modifier.
Modèle type de règlement intérieur
1-
COMPOSITION DE L’ASSOCIATION
-
Quelles seront les différentes catégories de membres ?
-
Quelles sont les conditions nécessaires pour qu’une
personne puisse être membre d’honneur ou bienfaiteur ?
-
Quelles conditions doivent être remplies pour qu’un
membre puisse être admis (souscription d’un
bulletin d’adhésion, doit d’entrée, parrainage…) ?
2-
COTISATION
-
Comment sera établi,
chaque année, le montant de la cotisation ?
-
Comment sera-t-elle calculée
lorsque plusieurs membres
de la même famille sont
adhérents ?
3-
MOYEN D’ACTION DE L’ASSOCIATION
Il peut être prévu un article pour chaque type d’activités, où le règlement
se bornera à une énumération
des diverses activités et à renvoyer, pour chacune, d’elles à une note de service établie
par le président de l’association ou le responsable délégué.
4-
RADIATION
Si les statuts ne précisent pas, dans le détail, la procédure à suivre, le
règlement intérieur aura à indiquer :
-
comment sera avisé l’adhérent fautif
de sa comparution devant le conseil,
-
quel délai devra lui être laissé pour préparer sa défense,
-
s’il pourra ou non se faire assister d’un autre associé
ou de toute autre personne,
-
la notification de la décision,
-
le délai imparti
pour former un recours devant l’assemblée générale,
-
la forme de ce recours, etc.
5-
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Il pourra être donné des précision de détail concernant la périodicité des réunions, leur lieu, la fixation de l’ordre du jour, les discussions, le vote, la rédaction des procès-
verbaux, les frais de mission.
6-
ORGANISATION DU SECRETARIAT
Des précisions pourront
être apportées concernant le personnel salarié
à employer et les tâches de chacun, les registres à
tenir, l’imputation des frais de bureau, de correspondance de téléphone.
7-
COMPTES
-
Comment sera tenue la comptabilité ?
-
Quels registres seront
ouverts, qui aura la signature des chèques ?
-
Comment seront mandatées les dépenses
?
Etc.
8-
ASSEMBLEES
GENERALES
Il pourra être apporté
des précisions concernant :
-
la fixation de l’ordre du jour,
-
les modalités de convocations,
-
les votes par correspondance,
-
le délai d’envoi des convocations,
-
la forme des pouvoirs,
-
la computation des voix,
-
la représentation possible,
-
la rédaction des procès-verbaux, le tout à condition de
ne pas se mettre en contradiction avec les statuts.
A noter que, outre le règlement intérieur, qui a une portée
générale et s’applique à tous les membres, le bureau ou son président peut rédiger des notes de service applicables à des
questions nettement déterminées et n’intéressant qu’un secteur de l’activité de l’association.
La loi de 1901 ne donne pas d’indication sur le fonctionnement et l’organisation des associations. Elle ne préconise aucune règle particulière concernant la
composition, le fonctionnement des pouvoirs des organes de l’association.
La seule exigence, c’est qu’il faut des dirigeants
dont un sera le représentant légal de l’association.
5.1.
L’ASSEMBLEE GENERALE
C’est l’instance souveraine de l’association. Elle réunit tous les membres
dont la présence est prévue par les statuts. On distingue principalement deux
sortes d’assemblées générales.
L’assemblée générale ordinaire
Elle se réunit habituellement une fois par an.
Elle fait le bilan de l’année écoulée
et se prononce sur les projets.
Les points abordés le plus souvent
sont :
-
l’approbation
(ou la désapprobation) de la gestion de l’année écoulée sur présentation d’un rapport moral (relatif à la vocation
de l’association), d’un rapport d’activité (ensemble des
activités réalisées) et d’un rapport financier (résultat financier et
patrimoine) ;
-
le vote d’un
rapport d’orientation contenant les projets de l’association pour la nouvelle
année et les directives à suivre par toutes les instances de l’association,
-
le vote du budget de l’année
à venir quand
ce pouvoir n’est
pas attribué au conseil d’administration, ce qui est généralement le cas ;
-
le renouvellement éventuel, par élection, des
membres du conseil d’administration ;
-
parfois l’assemblée générale ordinaire élit directement le président de
l’association ;
-
le montant des
cotisations.
Une assemblée générale extraordinaire peut être convoquée par le conseil
d’administration ou exceptionnellement à la demande d’un certain nombre
d’adhérents déterminé par les statuts, à n’importe
quel moment de l’année.
Elle peut d’ailleurs être réunie en même temps que l’assemblée ordinaire.
Le plus souvent, il s’agit de décider
de modifications dans les statuts,
voire de se prononcer
sur la dissolution de l’association. Cependant, certaines associations convoquent des
assemblées générales extraordinaires pour des situations exceptionnelles. En absence de dispositions statutaires
spécifiques, elles fonctionnent comme des assemblées générales ordinaires.
5.2.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
C’est l’instance dirigeante de
l’association. C’est un lieu de réflexion, de proposition, de décision. Les
membres du conseil d’administration reçoivent une délégation de l’assemblée générale pour gérer les affaires courantes et
le bon fonctionnement de l’association. Le conseil d’administration rend
compte de son mandat lors de l’assemblée générale suivante.
Il est
composé de membres de l’association, généralement élus par l’assemblée générale. Tout membre du
conseil d’administration est considéré comme dirigeant de l’association et peut
voir sa responsabilité personnelle mise en cause.
Des salariés de
l’association peuvent faire partie du conseil d’administration. Toutefois, le
caractère non lucratif exige, sur le plan du droit, que les salariés ne
puissent avoir une part prépondérante (exclure les postes clés et une
représentation majoritaire) à la direction de l’association. L’usage le plus courant est leur présence à
titre consultatif.
Le
nombre des administrateurs est variable. Le conseil d’administration se réunit plusieurs
fois par an. Son bureau prépare l’ordre du jour de la réunion. Ce sont généralement les statuts qui fixent l’étendue
des pouvoirs des administrateurs.
Le
rôle du conseil d’administration est avant tout d’organiser et de veiller à
l’animation des activités de l’association. Il prend toutes
les décisions utiles
à la bonne marche de l’association, dans le cadre des statuts et de l’objet de l’association,
mais aussi dans
la limite des missions que lui a confié l’assemblée générale et dans le respect
du budget adopté par celle-ci.
Les compétences
habituelles du conseil d’administration sont les suivantes :
-
Programmation et suivi des activités
;
-
Préparation de l’assemblée générale, du budget
annuel ;
-
Embauche et licenciement des salariés
;
-
Avis sur les admissions et les exclusions des membres.
5.3.
LE BUREAU
Le
bureau est l’organe permanent de
l’association. Il peut se composer d’un président, d’un secrétaire, d’un
trésorier, éventuellement d’adjoints, élus
parmi les membres du conseil
d’administration. Ces postes ne sont toutefois pas obligatoires, la loi
n’exigeant qu’un représentant légal.
Le rôle du président ou de la présidente
o
animer l’association, coordonner les activités ;
o
assurer les relations publiques, internes et externes ;
o
représenter de plein droit l’association devant la justice ;
o diriger l’administration de l’association : signature des contrats, embauche du personnel, représentation de l’association pour tous les actes engageant l’association à l’égard des
tiers ;
o
faire le rapport moral annuel à l’assemblée générale.
communication interne
et externe de l’association, par exemple en tenant à jour
les fichiers des adhérents, des partenaires, des médias, des fournisseurs...
5.4.
LA SECTION
La section est un mode d’organisation interne à l’association. La section n’existe pas juridiquement : on ne dépose pas de statuts
de la section à la préfecture, il n’y a pas de publication au Journal officiel.
Elle n’a donc aucune capacité en son nom propre, sinon celle que lui accorde
l’association "mère".
Ainsi,
toute décision prise à l’intérieur de la
section engage l’association, et celle-ci
doit être informée
de ces décisions. Dans certains
cas, c’est l’association elle- même qui approuvera les décisions de la section
et qui les mettra en œuvre : signature
de contrat, ouverture de compte en banque.
6.
CONDUIRE ET ADMINISTRER
UNE ASSEMBLEE GENERALE
6.1.
LES FORMALITES PRECEDANT L’ASSEMBLEE GENERALE :
Qui peut convoquer une Assemblée Générale ?
En principe, les statuts ou le
règlement intérieur précisent qui a le pouvoir de prendre l’initiative de
convoquer une assemblée.
par exemple,
le conseil d’administration, un certain nombre de membres, …
Les personnes à convoquer ?
Les
statuts fixent la composition des assemblées. Ils peuvent exclurent certaines catégories de sociétaires :
Par exemple les membres
honoraires, les membres ayant adhéré depuis trop peu de temps à l’association,
les membres qui ne sont pas à jour de leurs cotisations, …
Si
les statuts ne précisent rien, les
assemblées générales doivent être composées de tous les membres de
l’association, c’est à dire ;
-
les membres à jour de leurs cotisations,
-
les membres dispensés
d’en verser (membres honoraires),
-
les membres n’ayant
pas encore versé
leur cotisation et n’ayant pas encore démissionné.
Fixation de l’ordre du jour ?
La convocation doit indiquer
l’ordre du jour de la réunion.
L’ordre du jour = ce dont il sera débattu.
|
La
fixation de l’ordre
du jour est primordiale, car
le débat ne portera que sur ces
seules questions lors de l’assemblée générale.
Modalités de la convocation
?
Le
délai minimum légal
de convocation est de
15 jours francs
: on ne compte pas le jour de la présentation de la
lettre de convocation et le jour de l’assemblée générale, sinon, la
convocation serait nulle.
Ex : une assemblée générale, se
tenant le 30 septembre, doit être convoquée au plus tard le 14 septembre, les
15 jours s’écoulant du 15 au 29 septembre.
L’assemblée générale doit se réunir au
moins une fois par an, dans les six mois
de la clôture de l’exercice en vue, notamment de l’approbation des comptes
annuels et du vote du budget.
C’est ce que l’on appelle une assemblée
générale ordinaire.
Les
statuts ou un règlement intérieur fixent le lieu de la réunion.
En général, il s’agit du siège de l’association.
Les statuts
ou un règlement intérieur fixent le mode de convocation de l’assemblée, en stipulant par exemple :
-
Une convocation individuelle, formulée verbalement ou par écrit (lettre
simple ou recommandée)
-
Une convocation collective par
annonce dans la presse, ou par affichage dans les locaux du groupement, à la mairie, etc…
Pour éviter toute contestation, nous conseillons donc :
-
de préciser dans les statuts ou un règlement intérieur
le ou les modes de convocation des assemblées
;
-
de ne pas retenir la convocation verbale (ne permet pas d’apporter la preuve
irréfutable que tous les membres ont bien été convoqués) ;
-
d’utiliser un procédé
permettant d’être sûr de respecter un délai raisonnable
entre la convocation et la tenue de l’assemblée.
La convocation doit indiquer :
-
le jour,
-
l’heure,
-
le lieu de l’assemblée,
-
les questions inscrites à l’ordre du
jour,
-
les
conditions dans lesquelles les membres peuvent se faire
représenter(si prévu dans les statuts),
-
les
conditions dans lesquelles le rapport sur la situation financière, de
l’exercice en cours peut être consulté au siège de l’association jusqu’à la tenue de
l’assemblée générale
Préalable à la tenue de l’assemblée
-
signature de la feuille de présence
-
pouvoirs
6.2.
LA TENUE DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Les statuts ou un règlement
intérieur déterminent la personne chargée d’assurer la Présidence de
l’Assemblée.
En pratique, il s’agit le plus souvent
du président de l’association.
Ils peuvent lui adjoindre un secrétaire de séance.
Il est d’usage que le bureau de l’assemblée soit celui du conseil.
A défaut
de précisions, toute assemblée doit élire son Président et son bureau
: c’est un moment clé de l’assemblée, on donne le ton de ce qui va se
passer par la suite.
Fonctions du président, du secrétaire :
Le
président a un rôle primordial :
-
il vérifie les pouvoirs qui
ont été donnés,
-
il certifie la feuille de présence,
-
il fait procéder à la nomination
du secrétaire,
-
il ouvre la séance
et présente les points inscrits
à l’ordre du jour,
-
il dirige la discussion avant le
vote d’une décision,
-
il soumet les résolutions au vote,
-
il proclame les résultats,
-
il authentifie le Procès-Verbal en
le signant.
Le président
doit être organisateur, agent de cohésion.
Il devra, en
résumé, essayer de développer les
échanges en évitant les digressions.
Le secrétaire a également un rôle important,
puisqu’il est en charge de rédiger le
Procès-Verbal.
6.3.
LE DEROULEMENT DE L’ASSEMBLEE
GENERALE
L’assemblée générale se déroule
généralement en plusieurs étapes :
Présentation de l’ordre du jour
L’assemblée doit statuer sur toutes les questions
portées à l’ordre du jour. Elle ne peut pas prendre une décision sur une
question qui n’y figurerait pas.
Il convient,
donc, lors de l’ouverture de l’assemblée
générale, de présenter
l’ordre du jour définitif, qui est en fait l’ordre
du jour initial ainsi que les questions complémentaires éventuellement apportées.
Rapports moraux et financiers
Les dirigeants présentent devant l’assemblée un compte
rendu de la gestion de l’année écoulée
en s’appuyant sur le rapport d’activités, le rapport financier, ainsi que les projets de
budget pour l’année à venir.
Il n’existe aucune obligation légale
quant à la forme ou au fond de ces rapports. Mais très souvent les statuts
précisent que l’assemblée générale les approuve et les valide par un vote dont
le résultat est mentionné dans le procès- verbal de la séance. Et même si vos
statuts ne le prévoient pas, il est toujours intéressant de présenter aux
adhérents le bilan de l’année de cette façon et ainsi de leur donner l’occasion
de s’exprimer.
LE RAPPORT MORAL
Ce
rapport fait le bilan des objectifs
passés et introduit le débat des adhérents sur
les orientations futures. C’est un bilan « politique
» qui exprime les différentes orientations proposées par les dirigeants de l’association et soumises aux adhérents.
Le président présente souvent ce rapport qui s’attache plus à la vie de l’association
dans ses objectifs généraux, passés
et à venir, qu’aux activités réalisées. Synthétique, il doit aller à l’essentiel et
dégager les idées fortes de l’année écoulée.
Plusieurs
questions peuvent être évoquées :
-
la poursuite du projet associatif dans le contexte
local : un bref aperçu économique et social pour resituer
le projet (besoin de la population, mise en place d’un nouveau service par la
mairie, nouveaux financements du département, etc.) ;
-
le climat social et la culture associative : l’ambiance
au sein de l’association, les
relations avec les éventuels salariés, le nombre de bénévoles, leurs remarques
et demandes, etc. ;
-
l’évocation des nouveaux projets ;
-
le choix et l’évolution des partenaires, institutionnels, privés ou
associatifs,
-
les difficultés apparues ;
-
les départs, les arrivées.
LE RAPPORT D’ACTIVITE
Ce rapport ne doit pas être long. Il s’agit
de décrire les projets, les actions
menées tout au long de l’année écoulée. Celles qui ont bien marché,
celles qui ont dû
être abandonnées. Au-delà
de la simple description des activités réalisées, qui reste néanmoins un bon indicateur, il faut aussi
analyser leur impact.
Cette évaluation doit être
faite aussi bien en termes concrets (financiers, nombre de participants, etc.) que symboliques
(articles de journaux, soutiens exprimés).
-
L’analyse permettra aux adhérents de mieux réagir
aux projets.
-
Par ailleurs, elle montrera aux financeurs comment ont
été utilisés les fonds reçus et ce que la structure a produit au cours de l’année.
-
Les supports explicatifs doivent être adaptés au public
et aux différentes actions menées.
-
Une petite présentation synthétique est nécessaire mais
ne négligez pas d’autres modes de présentation complémentaires : transparents projetés
avec tableaux et graphiques - expositions photos
pour donner un aperçu plus vivant
des activités témoignages…
Dans tous les cas, pensez vos supports pour qu’ils soient
le plus informatifs possible et qu’ils
suscitent le débat.
RAPPORT FINANCIER
A défaut de précision dans les
statuts, chaque membre de l’association dispose d’une voix.
Le mode de
scrutin :
-
vote à main levée (cas le plus fréquent),
-
vote par appel nominal, bulletins de vote, etc.
A défaut de précision dans les statuts, l’assemblée
doit décider du mode de scrutin.
N’oubliez pas que
l’information comptable est illisible pour la majorité des participants. Aussi
pensez à commenter le bilan ou le budget,
en insistant sur les
grands équilibres, l’ordre
de grandeur des chiffres étant plus important
ici que l’exactitude comptable.
Le président donne la parole
aux différents membres de l’assemblée qui désirent exprimer leur opinion sur la
question débattue.
Quand il
estime que la discussion n’apporte plus d’élément nouveau, il décide de passer au vote sur chaque question.
Mandats et mandataires
Quand
un membre ne peut lui-même se rendre à une assemblée générale, il peut donner un pouvoir ou un mandat à
une personne de son choix même étrangère à l’association.
Le mandat peut être écrit ou verbal.
Toutefois,
en cas de nécessité de prouver son
existence, il convient d’établir un document écrit et signé du mandant indiquant
l’association concernée, le lieu et la date de la réunion.
Les règles de majorité
les
modalités du vote.
1-
la loi du 1er juillet 1901 n’impose aucun quorum (c’est à
dire aucun nombre minimum de membres présents ou représentés) pour que
l’assemblée puisse délibérer.
2-
les statuts
ou un règlement intérieur fixent le nombre de voix reconnues à chaque membre ; ils
peuvent ainsi accorder des voix supplémentaires à certaines catégories d’adhérents.
Elles sont au nombre de 4 :
-
la majorité
simple (ou relative). Les votes favorables devant être plus nombreux que les votes défavorables ;
-
la majorité absolue (la moitié des voix plus une) ;
-
une majorité qualifiée (2/3, 3/4, etc.) ;
-
l’unanimité.
Une fois tous les points de l’ordre du jour épuisé, le
président de l’assemblée lève la séance.
6.4.
LE PROCES VERBAL
À la fin de l’assemblée générale, l’établissement d’un procès-verbal est
vivement conseillé, même s’il n’est pas obligatoire (sauf pour les associations soumises
à des conditions
particulières) de le rédiger et de le conserver. Mais cela apparaîtrait fort
utile pour éviter toute contestation par la suite. Ce compte rendu de la
réunion sera d’autant plus facile
à rédiger que des notes
auront été prises
au cours de la réunion.
À partir de cette prise de note, le secrétaire élabore un procès-verbal
qu’il soumet au président. Tous deux doivent le signer conjointement.
FORME
Nous conseillons d’établir un procès-verbal et de la
conserver de façon systématique pour pouvoir apporter la preuve de
la régularité des délibérations de l’assemblée
et de l’adoption des résolutions qui seraient éventuellement contestées.
7.
LES REGISTRES OBLIGATOIRES
7.1.
DROIT DU TRAVAIL
Il doit être tenu par les associations qui emploient du personnel
salarié.
Sont portés de manière indélébile dans ce registre tous les salariés dans l’ordre chronologique de leur embauche. Pour
chaque salarié sont consignées, notamment, les informations suivantes : la
nationalité, la date de naissance, le sexe,
l’emploi, la qualification, la date d’entrée (et, le cas échéant, de sortie),
la date d’autorisation d’embauche ou de licenciement (ou d’autorisation de licenciement).
Pour servir
pleinement de preuve, le procès-verbal doit être établi avec une grande rigueur
formelle, sans blancs
ni ratures, sur des feuillets
ou un registre numérotés et conservés au siège de l’association.
CONTENU CF ANNEXE
Ils doivent
préciser :
-
la dénomination de l’association,
-
la date et le lieu de l’assemblée,
-
le mode de convocation et son auteur,
-
les membres présents et représentés,
-
les autres personnes assistant éventuellement à la réunion,
-
l’éventuel quorum,
-
les documents et rapports éventuellement mis à la
disposition des membres,
-
l’ordre du jour de la réunion,
-
le texte des délibérations mises aux
voix,
-
le résultat des votes délibération par
délibération.
Ce registre est tenu au siège de
l’association (si l’association a des établissements, chacun d’entre eux
doit tenir un registre du personnel).
Il est conservé pendant
cinq ans à compter de la date de départ des salariés.
Issue
du décret de novembre 2001, applicable depuis novembre 2002, le Document unique constitue un inventaire détaillé
des risques liés à chaque
poste de travail de l’établissement : choix des procédés
de fabrication, des matériels et équipements
de travail, produits, aménagement des locaux,
etc…
-
Être mis à jour
au moins une fois par an et systématiquement révisé à l’occasion de chaque
événement modifiant les conditions d’hygiène et de sécurité ou les conditions
de travail.
-
Être tenu à la
disposition du CHSCT, des délégués du personnel ou, à défaut, des personnes soumises
à un risque pour leur sécurité ou leur santé.
-
Il doit également être tenu à la disposition des inspecteurs du travail ou des agents des services de prévention
des organismes de sécurité sociale.
Il s’agit ainsi
d’assurer la « traçabilité » des résultats de l’évaluation des risques que
l’employeur est
dans l’obligation de mener, sous peine de sanctions pénales.
Il n’existe pas de format imposé pour sa réalisation.
Vous trouverez en annexe un modèle.
SANCTIONS
-
Contravention de 1500 € pour l’absence de réalisation
du Document Unique.
-
Délit d’entrave
à l’action de l’inspecteur du travail, puni d’une amende de 450 €.
-
La
responsabilité du président en cas d’accident du travail et la faute
inexcusable peuvent être retenues. Les peines d’emprisonnement et les
conséquences financières (responsabilité sur les biens propres du chef d’entreprise)
risquent alors d’être extrêmement importantes.
7.2.
COMPTABILITE
Toute association soumise au plan
comptable doit obligatoirement tenir un livre-journal, un grand livre et un livre inventaire. Pour les autres
associations, la tenue de ces documents
est donc facultative, bien que fortement recommandée.
Il enregistre chronologiquement
pour chaque recette et chaque dépense, sa date, son libellé, son montant et la référence de la pièce
justificative qui s’y rattache.
Pour les associations qui tiennent
une comptabilité en partie double
(par opposition à la comptabilité en partie simple ou
recette - dépense), plusieurs types de journaux sont tenus : journal des
achats, journal des ventes, journal de banque, journal de caisse, journal des
opérations diverses (OD).
Il
centralise les opérations du
livre-journal (ou des différents journaux) par opérations de même nature
dans chacun des comptes prévus par le plan comptable des associations et
fondations.
Il
regroupe les comptes annuels c’est-à-dire
le compte de résultat, le bilan et l’annexe ainsi que les données d’inventaire.
Depuis 2000, la tenue des comptes d’une association selon le Plan
Comptable Associatif est Obligatoire. Cette démarche a la particularité,
d’imposer :
-
la valorisation financière du bénévolat
-
la valorisation des dons et
mises à disposition en nature.
La tenue d’un registre du bénévolat est donc conseillée.
7.3.
JURIDIQUE
Toute association simplement déclarée ou reconnue d’utilité publique, quelle
que soit son objet ou sa activité, a l’obligation de tenir un « registre
spécial ».
FORME
Le législateur emploie
l’expression « registre » : on peut en conclure qu’il s’agit bien d’un registre au sens matériel du
terme, c’est-à-dire d’un document
contenant des feuillets blancs
reliés de façon indissociable. Idéalement, le registre comporte
une pagination. Comme l’écrit M. Robert Brichet, « ce registre peut être
un simple cahier ». En tout cas, il ne semble pas possible à une association d’utiliser comme
« registre spécial
» des feuilles mobiles et indépendantes même enliassées par la suite dans un classeur ou dans tout autre système
de reliure mécanique.
Ce registre
spécial doit être coté et paraphé sur
chaque feuille par la personne habilitée à représenter l’association. C’est
donc généralement au président de l’association qu’incombe cette formalité.
TENUE
Le registre
spécial doit être tenu au siège de l’association. Les mentions qui y sont portées doivent l’être de façon chronologique et sans aucun blanc. Il
faut ajouter que pour conserver
à ce registre sa valeur probante, il convient d’éviter toute rature
et toute surcharge. La tenue d’un véritable registre rend impossible l’utilisation de
l’informatique ; cette conséquence résulte également de l’emploi du terme
« inscription » qui laisse à penser qu les mentions doivent être
manuscrites.
La pratique
utilise parfois le procédé qui consiste à saisir d’abord le texte sur
informatique puis à coller l’édition « papier » sur le registre lui-même. Aucun
texte, aucune réponse ministérielle ni aucune décision judiciaire n’a, à notre
connaissance, interdit ce procédé. Signalons toutefois qu’en matière de sociétés
ce procédé (en fait son équivalent dactylographié de l’époque) a été condamné.
Il convient donc de se méfier d’une telle pratique d’autant que le contenu de
ce registre la rend le plus souvent inutile.
CONTENU
En
effet, et contrairement à ce que croient et font de nombreux dirigeants
d’associations, il n’est aucunement obligatoire de transcrire sur le registre
spécial les délibérations
intégrales des organes de direction (bureau, comité, conseil d’administration)
et des assemblées générales, ni systématiquement toutes les délibérations.
Seuls sont à transcrire les changements
survenus dans l’administration ou la direction de l’association et les
modifications apportées aux statuts. Concrètement, il suffit donc de porter
dans le registre
spécial la mention selon laquelle, aux termes
de la réunion du conseil
d’administration en date du
…Monsieur X a été nommé président en remplacement de Monsieur Y, ou celle
indiquent qu’a la suite du vote de l’assemblée générale
du …, la rédaction de l’article
n°…des statut à été modifiée. Ces mentions tiennent
en quelques lignes seulement.
Doivent
également être portés sur le registre spécial : la fondation de nouveaux établissements, le changement d’adresse du
siège social, l’achat et la vente d’immeubles de l’association, l’adhésion de
nouvelles associations au sein d’une union d’associations.
Outre le fait que la reproduction de l’intégralité des procès-verbaux
n’est pas obligatoire, celle-ci ne nous paraît pas opportune. En effet, ce
registre peut faire l’objet d’un contrôle de la part de l’autorité
administrative ou judiciaire.
Dès lors, même si
l’association n’a rien à cacher, pourquoi soumettre à un contrôle éventuel des
informations et des décisions qui n’ont pas à l’être et qui peuvent être complètement étrangères au changement de dirigeants ou à la modification des statuts (approbation des comptes par exemple).
Contrôle et
liberté d’association ne font pas bon ménage : pourquoi étendre volontairement
le premier au détriment de la seconde ?
Notons enfin que doivent être
mentionnées obligatoirement dans ce registre spécial, au regard des
modifications transcrites, les dates des récépissés délivrés par les
préfectures ou sous-préfectures à la suite des déclarations desdites
modifications. Rappelons à cet égard que le législateur impose aux
associations de déclarer à la préfecture ou sous-préfecture, dans les trois
mois, tous les changements survenus dans leur administration ou direction ainsi
que toutes les modifications apportées à leurs statuts.
RÔLE
Ce registre spécial a essentiellement pour rôle de permettre un contrôle des autorités administratives ou judiciaires sur
les principales modifications concernant le fonctionnement de l’association. Il
doit être présenté aux autorités administratives ou judiciaires chaque fois
qu’elles en font la demande, et cette présentation s’effectue sans déplacement,
au siège social.
On remarquera que la tenue du registre spécial fait double emploi avec les
déclarations modificatives à la préfecture ou sous-préfecture puisque les
mentions transcrites et les mentions déclarées sont les mêmes. Le contrôle
pourrait donc s’exercer uniquement sur les déclarations modificatives. Deux
précautions valent mieux qu’une mais les contrôles de registres sont,
pour l’instant, relativement rares.
Par ailleurs, la tenue du registre spécial peut constituer une mesure de publicité interne. Le sociétaire fera ainsi l’économie d’une démarche à la préfecture ou sous- préfecture en consultant le registre spécial
de son association. Encore faudra-t-il que les dirigeants veuillent bien lui en donner une copie.
SANCTIONS
L’inobservation des
obligations concernant le registre spécial
peut donner lieu a trois
types de sanctions : civiles, pénales et administratives.
Sanctions civiles :
La
dissolution peut être prononcée à le
requête de tout intéressé ou du ministère public pour défaut de consignation des changements et modifications sur le
registre spécial. Il s’agit ici d’une dissolution judiciaire facultative. C’est là la seule
sanction civile prévue par les textes.
En conséquence, l’absence de registre, l’absence de
cotation ou de paraphe ou la non-reproduction
d’un procès verbal
sur le registre ne saurait
entraîner la nullité
de la délibération prise par un conseil d’administration ou par une assemblée.
Sanctions pénales :
Sont punies d’une
amende de 1500 €, doublée
en cas de récidive, l’absence de registre spécial,
sa tenue irrégulière ou incomplète et
sa non-production aux autorités
administratives et judiciaires. L’infraction étant une contravention de police, la bonne
foi de l’auteur est indifférente.
Sanctions administratives :
Le non - -respect des obligations relatives au registre spécial peut
justifier la suppression de la subvention accordée par les pouvoirs publics ou
son non – renouvellement. La tenue du registre
spécial permet d’exercer un contrôle sur le bon fonctionnement de l’association,
contrôle d’autant plus important lorsque celle-ci reçoit des fonds publics. Si
ce contrôle ne peut plus s’exercer, les pouvoirs publics peuvent alors retirer
leur appui financier.
Ce document,
à l’instar des registres uniques du personnel et du registre spécial n’est pas
obligatoire.
Néanmoins,
il est recommandé aux associations de
tenir un registre sur lequel elles consigneront les délibérations de leurs
divers organes collégiaux. Mais même si la tenue de cet outil n’est pas
encadrée légalement, elle garantit une
gestion saine et transparente de l’association.
FORME
Comme il n’existe aucune
obligation légale, les associations peuvent
donc utiliser le support
matériel de leur choix : véritable registre
mais aussi, de façon plus pratique,
un classeur à feuilles mobiles dans lequel sont insérées et numérotées les
éditions informatiques des procès-verbaux. Il est possible également de
reproduire par photocopie sur les feuilles mobiles
déjà paginées du registre les procès-verbaux saisis sur informatique. Pour conférer à ce registre une valeur
probante, il convient qu’il soit coté et paraphé, comme le registre
spécial, par la personne habilitée à représenter l’association, le plus souvent
son président.
TENUE
On ne saurait trop conseiller aux dirigeants d’associations d’adopter, pour la tenue du registre des délibérations, les
mêmes règles que celles imposées par la tenue
du registre spécial
: la valeur probante de ce registre
en sera renforcée.
A quoi servirait-il de tenir
un registre facultatif ne pouvant jouer aucun rôle en cas de
contestation interne ou judiciaire ?
Ce registre
doit donc être tenu au siège de
l’association. Les délibérations qui y sont reproduites doivent l’être de
façon chronologique, sans aucun blanc,
sans rature ni surcharge.
CONTENU
Seront
consignées sur ce registre, sous forme
de procès – verbaux, toutes les délibérations des assemblées générales et il
sera prudent d’y mentionner le jour, l’heure et le lieu de la réunion, les noms
et prénoms des membres du bureau de l’assemblée, les questions soumises
au vote et le résultat
obtenu pour chacune
d’elles. Le procès-verbal sera signé
par le président et un membre du bureau faisant office de secrétaire pour attester
de l’exactitude des mentions portées.
Si les sociétaires sont peu nombreux, il conviendra d’énumérer directement
sur le procès-verbal les présents,
les représentés et absents, avec le nombre
de voix possédé par chacun d’eux. Dans le cas contraire, il est
souhaitable d’utiliser une feuille de présence qui sera annexée au procès-verbal.
Il faut
conseiller aux associations de faire même pour les comptes rendus des réunions
de leurs organes de direction : bureau, comité, conseil d’administration. Elles
peuvent le faire sur le même registre dès lors que ce dernier est tenu à jour
de façon chronologique. Il n’est ni utile ni souhaitable d’ouvrir par exemple
un registre des délibérations pour le conseil d’administration et un autre pour
les assemblées générales : temps et argent sont ainsi économisés sans dommage
juridique.
RÔLE
Le registre des délibérations est
certes facultatif mais il rend de tels services et peut être amené à jouer un
rôle si déterminant en cas de litige qu’il est indispensable.
Ce registre constitue d’une part la mémoire
de l’association ; c’est son fonctionnement, son évolution, sa vie qui sont
ainsi retracés page par page. Les sociétaires
peuvent éventuellement en prendre communication et même copie,
à leurs frais : il est
souhaitable que ce droit leur soit reconnu dans les statuts ou dans le
règlement intérieur.
Ce registre constitue d’autre part un moyen de preuve fondamental. Un sociétaire
conteste-t-il le régularité formelle de telle ou telle décision de l’assemblée
ou du conseil ? Le registre peut lui être opposé et fera foi jusqu’à preuve du
contraire. Il arrive de plus en plus fréquemment que les décisions des assemblées générales ou des organes de direction soient attaquées en justice. Comment
l’association pourra-t-elle
se défendre si elle ne présente pas aux juges la preuve matérielle de la
réalité de la réunion litigieuse et de sa régularité formelle ?
SANCTIONS
Ce
registre n’étant pas imposé par la loi, aucune
sanction n’est envisageable. Il existe cependant une sanction importante
qui résulte de l’impossibilité pour
l’association de prouver la régularité d’une réunion du conseil ou de
l’assemblée générale en cas de litige judiciaire.
Un minimum de formalisme assure
donc à la fois sécurité
juridique pour l’association et tranquillité d’esprit
pour les dirigeants.
7.4.
FICHIER DES ADHERENTS
Toute association ayant un nombre quelque peu important de membres peut
avoir recours à des traitements informatisés pour gérer les adhésions, ses cotisations ou les
dons de ses membres. La constitution bet l’utilisation d’un fichier
informatique comportant des informations nominatives sont réglementées.
Un registre des adhérents sous la forme d’un simple cahier peut suffire à
lister les noms des adhérents. Mais il sera toujours beaucoup
plus lourd à utiliser qu’un fichier
qu’un fichier informatique de type tableur, base de données ou service
Internet. En effet, la souplesse du traitement informatique vous permettra
d’effectuer plus aisément les mises à jour et corrections (changements d’adresse ou de téléphone…)
Surtout, elle permet d’automatiser un certain nombre
d’opérations : tri et classement, consultation simplifiée, édition
d’étiquettes pour le courrier, envoi automatisé de courriers électroniques pour
certains systèmes, etc. Si vous vous
limitez à une ou deux convocations par an et que vous êtes peu nombreux, il
peut être préférable d’adopter une formule papier,
avec inscription manuscrite des noms, car vous n’aurez pas à effectuer
de déclaration à la CNIL.
De manière générale, tout fichier informatique, contenant des informations
normatives, permettant l’identification de personnes physiques (la simple
consignation du nom, du prénom et de l’adresse des personnes est considérée comme suffisante) – y compris
l’enregistrement d’un fichier
dans un logiciel
de messagerie – doit
être déclaré auprès
de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Cette déclaration consiste à préciser les conditions d’utilisation du
fichier (finalité, type d’informations, personnes y ayant accès,
durée de conservation, etc.) afin d’éviter les atteintes à la vie privée ou
aux libertés.
Les associations doivent
donc effectuer une déclaration auprès
de la CNIL pour leurs fichiers d’adhérents informatisés.
Un formulaire de déclaration simplifiée, CERFA n°99001, est à leur disposition.
Vous pouvez le retirer gratuitement auprès de la CNIL (21 rue Saint-Guillaume 75340 Paris Cedex 07, Tél. : 01 53 73 22 22, Fax : 01
53 73 22 00) et le retourner en recommandé avec accusé de réception ou
effectuer une déclaration en ligne sur www.cnil.fr.
C’est seulement à partir de la réception d’un récépissé de la CNIL que vous pourrez
mettre en œuvre votre fichier
d’adhérents. Par ailleurs, vous êtes tenus d’informer les personnes figurant dans ce fichier de
leur droit à consulter et à corriger les informations les concernant.
Nouveauté ! Depuis mai 2004
La
loi du 6 janvier 1978 dite "informatique, fichiers et libertés" est en cours de
modification devant le Parlement.
Dans un souci de simplification administrative, ce nouveau texte permettra à la CNIL de dispenser de déclaration les fichiers les plus courants et qui ne sont
pas susceptibles de porter atteinte à la vie privée ou aux libertés. Il ne
fait pas de doute que des traitements aussi courants et standardisés que ceux
permettant la gestion des opérations de paie auront vocation à bénéficier d’une telle dispense.
Dans l’attente de l’adoption définitive de ce texte, la Commission
nationale de l’informatique et des libertés a décidé, lors de sa séance plénière
du 27 mai 2004, la suspension de l’obligation d’adresser à
la CNIL une déclaration de conformité à la norme simplifiée n° 28 ou n° 36 concernant, respectivement pour le secteur privé
et le secteur public :
-
la gestion de la paie,
-
la gestion des déclarations sociales
et fiscales obligatoires,
-
ainsi que la tenue informatisée des registres
obligatoires (registre unique du personnel notamment).
Ainsi, les fichiers mis en œuvre
dans le respect de l’une de ces deux normes ne nécessitent plus d’adresser
préalablement à la CNIL une déclaration (ou une télédéclaration) de conformité.
Bien entendu, la CNIL n’engagera, à compter de cette date, aucune action à l’encontre des responsables de fichiers de paie respectant les normes n°28 ou 36 du
simple fait de leur non- déclaration.
Ce premier pas vers la suppression de certaines formalités déclaratives
auprès de la CNIL ne remet
nullement en cause les garanties existantes pour les salariés et les agents
publics concernés : l’ensemble des
droits de ces employés (droit d’opposition, d’accès et de rectification) et des autres
obligations des responsables de fichiers (respect de la finalité du fichier, information des employés, confidentialité des données, conservation limitée
des données, etc.) restent pleinement applicables.
Qui gère le fichier ?
C’est la personne qui signe le formulaire de
déclaration
qui
est juridiquement responsable du fichier. Il s’agit
généralement du président de l’association, mais il peut tout à fait
désigner d’autres personnes, salariés, bénévoles
ou même une commission spéciale, pour administrer concrètement le fichier. Dans
ce cas, cela doit être notifié
dans la déclaration. Prenez garde également à ce que vos
statuts autorisent bien cette délégation de gestion des adhérents.
Le responsable doit, dans tous les cas, s’assurer que le traitement
informatique respecte les dispositions légales : le fichier ne doit pas servir
à autre chose qu’à l’administration des membres, la collecte d’informations
doit s’accompagner d’une bonne
information des personnes, les informations ne doivent pas être communiquées à des personnes non autorisées, le délai de conservation des données
doit être respecté. Par ailleurs, les différents responsables doivent avoir le
souci d’effectuer une mise à jour régulière du
fichier.
v Le
fichier des adhérents peut-il être cédé, loué ou échangé à des fins
commerciales ?
La
loi 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux
libertés n’interdit pas de le faire.
Mais il faut au préalable
en avoir averti les adhérents qui doivent pouvoir
être en mesure de s’y opposer avant toute cession, location ou échange, par
exemple au moyen d’une case à cocher figurant sur le bulletin d’adhésion (voir
page suivante).
Ce qu’il faut y mettre : exemple de fichier :
Adresse
|
Téléphone
|
E-mail
|
Fonction
|
Bénévole
|
Activités
|
Cotisations
2004
|
|
Abadia Claude
Abadia Laurence Bronx Valérie Pétris Joseph
Razoute Maud
Vortek Régis
|
Domicile :
Mobile :
Domicile : Mobile
Domicile : Mobile :
Domicile : Mobile :
Domicile : Mobile :
Domicile : Mobile :
|
Domicile :
Professionnel :
Domicile :
Professionnel :
Domicile :
Professionnel :
Domicile :
Professionnel :
Domicile :
Professionnel :
Domicile :
Professionnel :
|
Présidente
Trésorier
Commission
communication
Responsable
section ski
|
Disponible avec véhicule
Disponible avec véhicule
Disponible
Disponible avec véhicule
|
Ski
Randonnée
Balisage
sentier Ski
Randonnée
Ski Randonnée
|
A jour
A venir A venir A
jour A venir
A jour
|
Le plus souvent, la collecte des
informations se fait au moment de l’adhésion ou à l’occasion de l’envoi d’un questionnaire aux membres. Sachez que l’adhérent
est en droit de demander à l’association de lui communiquer toutes les
informations du fichier le concernant. Ce droit lui permet de vérifier les
informations enregistrées et, le cas échéant, de faire rectifier les
informations erronées. Vous devez informer les personnes dont les coordonnées
vont être enregistrées, de l’existence du fichier, de l’usage qui en sera fait et du lieu où s’exerce le droit d’accès et de
rectification. Une mention sur le bulletin d’adhésion ou le questionnaire est
alors nécessaire.
Exemple de mention
d’information
« Les informations recueillies sont nécessaires pour
votre adhésion. Elles
font l’objet d’un
traitement informatique et sont destinées au secrétariat de l’association. En application de l’article 34 de la loi
du 6
janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès
et de rectification aux informations qui vous concernent.
Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations
vous concernant,
veuillez vous adresser à …. (Indiquer le service). Vos coordonnées pourront
être cédées à des partenaires commerciaux. Si vous ne le souhaitez pas, veuillez cocher
la case ci-contre ».
Un des atouts de l’informatisation est de pouvoir créer des catégories
utiles non seulement pour contacter les membres de manière sélective (on ne convoque
pas les mêmes personnes
à une AG ou à la réunion
d’une commission spécifique) mais aussi pour réaliser
des statistiques ou des listes
thématiques. Vous pouvez
aussi définir des catégories pour repérer par exemple
les bénévoles actifs, ceux qui ont un véhicule, etc. à joindre en cas de
mobilisation des bonnes volontés. Si vous avez différents statuts de membres au sein de l’association c’est aussi l’occasion de les lister.
Distinguer
les différentes activités de l’association auxquelles participe chacun des
adhérents permet aussi d’analyser leur succès et d’envoyer des informations
spécifiques à chaque activité et aux intérêts de chaque membre ou de donner à
chaque responsable d’activité les contacts des personnes intéressées.
Le paiement ou non de la cotisation est une information
importante et bien utile au moment des relances ou des problèmes de trésorerie.
ATTENTION !
Votre fichier d’adhérent ne doit
pas, en principe, comporter d’informations sensibles, c’est-à-dire susceptibles
de faire apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou les
opinions politiques, philosophiques ou religieuses, les appartenances
syndicales ou les mœurs des personnes (article 31 de la loi du 6 janvier
1978). De telles données ne peuvent en effet être recueillies que si elles sont justifiées au regard de l’objet statutaire de l’association et avec
l’accord exprès (c’est-à-dire écrit) des personnes
concernées.
En règle générale, le fichier des adhérents ne peut pas non plus contenir
d’informations concernant les infractions, condamnations ou mesures de sûreté
(article 30 de la loi),
ni d’informations relatives à la santé
des personnes concernées, ou aux difficultés sociales et
économiques des personnes ni le numéro de Sécurité sociale des personnes
(article 18 de la loi).
Classement et archivage des documents
Pendant
toute la durée de vie de l’association
o
les statuts, les statuts modifiés, le règlement intérieur (s’il existe).
o les
coordonnées des membres du conseil d’administration.
o l’extrait du Journal
Officiel dans lequel
a été publié la déclaration de constitution.
o le registre spécial dont la tenue est obligatoire
pour la transcription des modifications statutaires, ainsi que les changements
dans l’administration de l’association.
o tous les récépissés de déclaration, délivrés
par les services préfectoraux lors de chaque
dépôt.
o le registre des procès-verbaux des délibérations
des assemblées générales, du conseil
d’administration ou du bureau, s’il existe.
o les baux,
les factures de travaux ou réparations importantes.
Article 16 (loi n° 89-353, art. 2-11) "...
les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés
pendant 10 ans..."
o si
l’association réalise des opérations de
nature commerciale de façon régulière ou non, ou emploie du personnel, l’administration peut alors vérifier sa comptabilité dans les mêmes
conditions que s’il s’agissait d’une société commerciale.
Le droit
commercial impose l’obligation de conservation pendant dix ans des livres de
commerce (livre-journal, livre des
inventaires), du livre du personnel dont les tenues sont obligatoires (art.
L 143-5 du code du travail), ainsi que toutes pièces justificatives.
o si l’association a effectué des travaux
(gros ouvrages), par exemple, construction d’un local, équipement sportif..., elle devra conserver les factures des travaux afin de pouvoir revendiquer la garantie décennale auprès de
l’architecte, de l’entrepreneur et de toute personne
liée au maître d’œuvre (art.
1792 et 2270 du code civil et
loi n° 78-12 du 4 janvier 1978) ;
o
l’association devra garder
les quittances de gaz et d’électricité.
Délai de six ans
pendant lequel les services fiscaux ont un droit de communication (art. 2002
bis du code général des impôts et livre des procédures fiscales - LPF. art.
82) :
o toutes les pièces
comptables et déclarations faites à l’occasion des activités
de l’association soumises
à l’impôt sur les sociétés, les avis d’imposition, les feuilles d’impôts locaux
;
o souches
de billetterie, factures de l’imprimerie.
A noter qu’en cas de crédit de TVA (TVA pouvant être remboursée par
l’Etat), les services fiscaux peuvent
vérifier les exercices
comptables depuis l’origine du crédit, qui peut
être supérieure à six ans.
Pendant cinq ans
o les souches de chéquiers,
bancaires et postaux
8.
QUESTIONS DIVERSES
8.1.
ADHESIONS / COTISATIONS, QUELLE DISTINCTION
Adhésion et cotisation désignent en général la même chose. L’adhésion et
la cotisation, avec le temps, se sont fondues dans un acte unique.
Il
n’en a pas toujours été ainsi. L’adhésion
désignait un acte sans limitation de durée. On adhérait, souvent par un
droit d’entrée, à une association, jusqu’au moment où l’on en repartait. On payait tous les ans sa cotisation pour
financer l’association.
Actuellement
l’usage est de renouveler son adhésion tous les ans, par le paiement de la
cotisation.
La cotisation constitue une source
de financement pour l’association et sert à matérialiser l’acte d’adhésion.
Toute association peut demander à ses membres le
versement d’une cotisation. La cotisation est obligatoire si cela est précisé
dans les statuts.
Il existe des associations qui n’exigent pas de cotiser,
ce qui est tout à fait possible. Il faudra quand même prévoir de fournir une carte d’adhérent à
tous ceux qui sont membres de l’association, pour matérialiser le contrat qui les lie les uns aux autres,
et prévoir un fichier des adhérents tenu à jour.
8.2.
TOUT LE MONDE PEUT-IL ADHERER ET COMMENT ?
La liberté d’association est un
principe constitutionnel. Cela implique nécessairement le droit pour chacun
d’adhérer ou non à une association. Mais
en contrepartie, cela donne la possibilité pour toute association de choisir
ses adhérents.
Liberté d’adhésion Chacun est libre de choisir son association et on ne
peut forcer quiconque à adhérer
à une association. Par exemple,
un lycéen ne peut pas être obligé d’adhérer au foyer socio-éducatif.
L’adhésion
Le nouveau membre peut signer une carte d’adhérent ou remplir un bulletin
d’adhésion, dans lequel
il sollicite son admission à l’association et s’engage à respecter
les stipulations des statuts et du règlement intérieur, s’il existe. Ces
documents doivent être portés à la connaissance de l’adhérent. Il peut à tout
moment cesser d’être adhérent en signifiant sa démission, mais il devra solder sa situation vis à vis de
l’association.
Liberté pour l’association de
choisir ses membres L’admission de nouveaux membres est habituellement
prévue par les statuts. Il n’y a aucune règle précise définissant les
conditions à remplir
pour être admis.
Par ailleurs, l’association étant un contrat, l’accord
des associés est souvent nécessaire, celui-ci est généralement donné par le conseil d’administration ou le bureau conformément
aux dispositions statutaires s’il y en a. Les statuts
peuvent prévoir plusieurs catégories de membres
aux droits et obligations différents.
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