Je vous adresse un rappel du Contrôle de la
Chambre Régionale des Comptes de Picardie en date de 1996 ,1997 sur la
gestion du COS Saint Quentin pour la période 1988 ,1992 afin de vous faire
connaître par le texte qui suit pour ceux qui ne l’on pas vécu une période de
la vie Sociale de nos Collectivités territoriales de Saint Quentin (Ville,
District, CCAS, SIAM intitulés de l'époque).
Il convient de rappeler que le COS SAINT
QUENTIN association loi 1901 qui d'après mes informations avait été créé
principalement pour l'attribution de la prime de fin d'année avant les années
1970.
Dès mon entré au Syndicat CGT Ville de
Saint Quentin en 1977 j'ai tout fait pour que le scrutin des élections du COS
soit démocratique j'ai obtenu dans mes fonctions de militant Syndical qu'il se
déroule sur le lieu et le temps de travail avec des bureaux de vote, des listes
d’émargements, des isoloirs brefs en conformité avec le Code Électoral.
Vous devez savoir que les élections se
déroulaient à la fin de l'assemblée générale en présence d'une très faible
minorité d'adhérents le renouvellement du Conseil d’administration était
par tiers ils votaient pour des candidats soi-disant sans étiquette en réalité
FO anonymes pas d'isoloir, pas de listes d’émargement, pas de carte d’électeur.
Le COS était géré par FO depuis sa création jusque 1985 période à laquelle après des années de persévérance les listes que j'avais constituées sous l'étiquette CGT remportaient la majorité au Conseil d'administration pour assumer les principales responsabilités au bureau du COS.
En plus de ces pratiques douteuses au
niveau électoral siégeaient au Conseil d’administration les élus politiques de
la Municipalité à parité avec les élus du personnel, la Présidence du COS, les
Principales fonctions du bureau étaient occupées de fait par le maire et des
élus Municipaux au regard des Statuts. Ils participaient à l’élection des
membres du Bureau du COS ce qui a permis à FO malgré le fait d’être minoritaire
aux élections du COS dans la période 1980,1985 de continuer à détenir le Bureau
du COS grâce aux voix des élus politiques de l’époque.
LES différentes
Municipalités furent :
Entre 1977 et 1983 Daniel LE MEUR PCF
Entre 1983 et 1989 Jacques BRACONNIER RPR
Entre 1989 et 1995 Daniel LE MEUR PCF
Entre 1995 et 2010 Pierre ANDRE UMP
A partir de 1985,1986 environ des élus avec
l’étiquette CGT ont siégé au bureau du COS j’étais membres du Conseil
d’administration mais je ne désirais pas faire partie du Bureau afin de me
consacrer principalement à mes fonctions de militant Syndical. Il convient de
rappeler qu'à l’époque il y avait une supérette qui vendait des articles
alimentaires ou autres donc circulation importante d’argent en liquide.
J’ai demandé notamment par le Bief de la Commission de contrôle ou siégeaient des représentants CGT à ces élus des comptes sur les rentrées d’argent ,leur justification par la tenue régulière et sincère des Comptes notamment en mettant en place des outils tel que l’informatique ce qu’ils ont refusé .De ce fait ils ont quitté la CGT et siégeaient en tant qu’indépendants jusque 1991 date à laquelle j’accédé au poste de Secrétaire du COS.
Après 1 an de gestion commune avec le
MAIRE de l’époque Daniel Le Meur Président du COS on nous annonça qu’il y avait
un problème dans les finances du COS qui étaient déficitaire cela malgré
l’implication importante de la Municipalité dans la gestion du COS, du suivi
des comptes par le service financier de l’époque. Après plusieurs réunions en
présence des élus CGT, le MAIRE nous demanda de démissionner ce que une
Majorité d’entre nous refusaient .De ce fait une procédure juridique
s’enclencha j’ai été entendu à plusieurs reprises par le SRPJ de Lille au
Commissariat de Saint Quentin (3 fois sur des périodes de plusieurs
heures),puis gardé à vue de 8h à 22 h avec mise en cellule pour isolement et
confrontation avec deux membres du bureau du COS Saint Quentin de l’époque élus
du personnel .
A l’issue de la confrontation je fus relâché, mis hors de cause
,les 2 autres protagonistes mis en examen et déféré puis condamné le 29
Novembre 1995.
Il est primordial de vous informer que
durant toutes ces grandes manœuvres nous avons maintenu notre majorité dans les
scrutins les élus de GAUCHE de l’époque ne pouvaient plus empêcher notre
acception aux fonctions du Bureau du COS ils arrivaient à élire en 1991 comme
trésorier le secrétaire des AUTONOMES Syndicat nouvellement constitué en
dissidence de FO sachant qu’il avait gérer en tant que trésorier du COS au
paravent sous l’étiquette FO il fut condamner pour le COS et révoqué
suite à des détournements d’argent en tant que trésorier de l’office des Sports
poste qu’il occupa grâce aux voix des élus de Gauche de l’époque.
Dans la foulée la Municipalité de GAUCHE
voulait dissoudre le COS, créer une amicale des retraités ce à quoi je me suis
opposé dans le cadre de mes fonctions Syndicales. La majorité Municipale de
GAUCHE qui dirigeait le District de Saint Quentin avait au paravent adopté
l’adhésion au CNAS(1990) pour les agents Municipaux qui du fait du transfert de
Compétence de la Ville de Saint Quentin vers le District optaient pour muter au
District l’objectif étant de quitter le COS dirigé par DOMINIQUE GAYRAUD.
Il a fallu modifier et renégocier dans ce
contexte intégralement les Statuts du COS c’est à ce moment par exemple que les
élus de GAUCHE imposèrent à ce que le COS paie un loyer annuel de 4500 euros
pour les locaux que nous occupions au Palais de Fervaques et nous déduisent de
la subvention les frais salariaux correspondants à l’indice des administrateurs
qui assumaient le fonctionnement du COS au Quotidien .
Pour en rajouter durant les élections qui suivirent (1992,1995) la liste CGT était majoritaire mais les cadres CGT membre du PCF avaient constitué une liste dénommée renouveau ils obtiennent 2 élus qui votent pour la liste Commune FO, AUTONOMES entrainée par Madame RANVEZ JACQUELINE pour la désignation des membres du bureau et lui donne la majorité.
En 1995 nous reprenons la majorité pour
reconstituer le COS Saint Quentin tel qu’il est aujourd’hui j’assumais la
responsabilité de Président de 1995 à 2011 et Vice-Président de 2011 à 2013
date de ma démission dans les conditions que vous connaissez.
Vous pouvez vous demander pourquoi cet
écrit aujourd’hui et bien je pense qu’il est utile pour la réflexion et les
agissements de chacun de connaitre l’histoire de sa Collectivité au niveau
Social .Les acquis obtenus l’ont été au prix de sacrifices ,d’engagements
individuels et collectifs qui n’autorisent pas des représentants Syndicaux à
s’en accaparer pour revendiquer de nouveaux droits qui leurs tomberaient du
CIEL sans engagement de leur part notamment en refaisant l'histoire.
AGDE
le Dimanche11Septembre 2016
Dominique
Gayraud
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